Culture

Comment le Disney « Les 101 dalmatiens » dénonce la production animale.

Sorti en 1961, le film les 101 dalmatiens des studios Disney est un classique des films d’animation, qui a marqué les esprits au côté des autres grands films Disney, comme Le Roi Lion, ou Bambi. Le film est basé sur le roman de Dodie Smith, sorti en 1956.

Les 101 dalmatiens nous plonge dans l’histoire de Pongo et Perdita, un couple de chiens dalmatiens dont les chiots vont être enlevés par Cruella d’Enfer, une femme excentrique, cruelle (d’où son nom), fan de mode et obsédées par les manteaux de fourrure. Lorsque Cruella voit la fourrure et les taches des chiots, elle décide de les faire kidnapper afin d’utiliser leurs fourrures pour ses pièces de mode.

L’histoire du roman et l’adaptation de Disney ne sont pas directement des outils pour dénoncer l’utilisation de fourrure animale dans la mode, mais ceux-ci peuvent avoir fait changer les esprits. En effet, même sans le vouloir, les œuvres nous renvoient le message d’une certaine cruauté dans la mode, avec le personnage de Cruella qui est donc la grande méchante du film. Dans l’histoire, Cruella est présentée comme une femme obsédée par la mode et prête à tout pour obtenir les manteaux de fourrure qu’elle veut. Cette représentation de Cruella, avec son obsession de la fourrure, met en scène les problèmes éthiques liés à l’utilisation des animaux dans l’industrie de la mode. Les chiots dalmatiens sont utilisés comme des produits de mode et sont alors des objets et non plus des êtres vivants, qui sont pourtant très souvent nos compagnons de vie.

En soulignant les actions de Cruella et en mettant en avant son caractère cruel, puis ses façons de faire barbares, le roman de Dodie Smith et son adaptation peuvent être considérés comme une critique indirecte de la production animalière dans la mode. On le sait, les fourrures animales sont utilisées depuis des années sur des manteaux, des écharpes, des chapeaux et autres accessoires. Souvent, on utilise du renard, du lapin pour leurs poils, de la peau pour faire du cuir… Et ces productions ne sont pas saines, elles ont toujours été cruelles. Ici, on remet en question des pratiques qui causent aux animaux des souffrances inutiles.

Bien évidemment, depuis 1960, la cause animalière a pris une place beaucoup plus grande dans les réflexions des marques, et certaines lois ont même vu le jour pour réguler l’utilisation de matière animale. Les matières synthétiques et les fausses fourrures remplacent les vraies, pour ne plus que les animaux soient considérés comme des objets. Ces changements sont importants et témoignent d’une prise de conscience qui fait du bien !

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