1 personnage, 1 look

Le Joker, personnage iconique de Gotham

Un costume trois pièces, des chaussures de clown, un maquillage exagéré et un sourire ensanglanté… Le personnage du Joker est un méchant incontournable, connu de tous. Apparaissant pour la première fois dans les bande-dessinées DC Comics en 1940, le Joker à été dessiné et joué par un grand nombre d’acteurs : Jack Nicholson, Heath Ledger, Jared Leto ou encore Joaquin Phoenix ont tous un à un endossé le rôle du meilleur méchant de Gotham City, et ont a leur manière, mis en scène l’un des personnages les plus torturés de l’univers DC.

 

Les origines du personnage sont assez floues, sachant qu’il existe plusieurs versions. La plus connue est celle où le Joker été en réalité un humoriste et acteur raté, tombé dans une cuve d’acide à cause du Batman lors de l’une de ses interventions, ce qui lui a donné sa peau blanchâtre, ses cheveux verts et son sourire permanent. C’est aussi pour cette raison qu’il a décidé de se battre contre Batman, afin de se venger. Mais dans la trilogie de Nolan, une scène fait apparaître le Joker et celui-ci nous parle de ses origines, sans jamais être clair. Entre mensonges et demi-vérités, ce dernier réinvente son histoire à chaque fois. C’est aussi une manière d’ajouter de la folie et du mystère à son personnage, folie qui le caractérise d’ailleurs. Dans le dernier film Le Joker, de Todd Phillips, Joaquin Phoenix interprète un Joker qui devient fou à cause des moqueries et des insultes. Il finit alors par tuer. La folie (ainsi que l’intelligence) reste un des points communs de tous les personnages du Joker créés, au côté de ses tenues.

 

Un costume trois pièces violet et vert, une touche de jaune sur le gilet, des cravates à motifs… La plupart des tenues du Joker font référence à un magicien, en référence à tous les tricks qu’il utilise pour combattre ses ennemies. Mais ces couleurs et accessoires ne sont pas choisis au hasard. Pour chaque Joker apparu à l’écran, le style de celui-ci reflète la personnalité que le réalisateur a choisi de montrer. Chez Nolan, le grand méchant de Gotham utilise les couleurs pour partager ses émotions : tristesse et mélancolie à travers un violet sombre. Il porte également un costume trop large, pourtant similaire à ceux de tous les autres hommes travaillant à Gotham. C’est pour lui une façon de se moquer de la société, de montrer qu’il n’en fera jamais parti, comme il a l’habitude de le faire. Ses tenues et sa façon de les porter font de lui un Joker confiant, cruel, toujours avec une longueur d’avance.

 

Pour le Joker de Todd Phillips, les tenues de ce dernier sont un petit peu différentes. Comme on retourne aux origines du personnage, celui-ci n’a pas du tout la même personnalité que le Joker de Nolan, et cela se ressent à travers son style. Tout au long du film, Arthur Fleck (Le Joker) porte la même chose : un vieux hoodie beige, un t-shirt uni… Un style trop simple pour un homme de son âge, mais qui reflète le fait qu’il se sent invisible dans la société dans laquelle il vit. C’est seulement lorsque tout bascule et qu’il accepte sa folie et la méchanceté des gens qui l’entourent qu’il revête son costume du Joker. Un costume trois pièces rouge vif, vert et or. Mark Bridges, costumier du film, dit s’être inspiré du Joker de la première série Batman des années 70, mais également d’un tueur, Bernie Goetz, ayant assassiné 4 personnes en 1984. Lorsque l’on voit ou ce costume va mener le personnage d’Arthur, ces références ne nous paraissent alors pas incompréhensibles. Ici, les couleurs du costume du méchant DC racontent une tout autre histoire. En particulier ce rouge vif, signe de survie : Arthur choisi de survivre en acceptant sa folie, même si cela fait de lui un tueur. Bien sûr, il arbore son sourire ensanglanté d’une joue à l’autre, caractéristique iconique du Joker.

 

Ainsi, le Joker apparaît sous différentes formes, mais toujours avec de nombreux points communs. Laissé à la charge du réalisateur, la personnalité de l’ennemi numéro 1 de Batman est mise en scène de différentes manières, en laissant toujours un fort impact sur le spectateur.

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