Avez-vous déjà remarqué que toutes les princesses Disney sont toujours fines et que la plupart des personnes en surpoids sont méchantes, bêtes ou des faire-valoir ?
Et oui, les jolies princesses ont toujours des abdos, une taille de guêpe et des cuisses fines. Quant aux personnes en surpoids, elles sont quasiment systématiquement méchantes ou bêtes.
Disney serait-il grossophobe ?
La grossophobie, c’est quoi ?
Cela réunit tous les comportements discriminants envers les personnes jugées grosses (du surpoids à l’obésité). Le poids est associé à des préjugés et stéréotypes rabaissant et stigmatisants.
La grossophobie ne se traduit pas uniquement par de la moquerie mais également par un choix quasi systématique de personnes grosses pour interpréter des personnages bêtes, méchants ou des faire-valoir. C’est un phénomène d’invisibilisation.
Blanche-Neige, Cendrillon, Aurore, Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas, Mulan, Tiana, Raiponce, Merida, Elsa, Anna, Vaina : toutes princesses et toutes super skinny, mettant inconsciemment dans la tête des enfants qu’être en surpoids n’est pas normal et qu’il faut absolument être fine pour ressembler aux princesses, trouver l’amour, trouver sa voie, vivre. Il en va de même pour les princes. Aucun Disney ne met en avant un personnage principal gros, présentant le surpoids comme une normalité.
La Reine de cœur dans Alice aux Pays des Merveilles est la méchante de l’histoire, ainsi qu’Ursula dans la petite Sirène. Le Fou dans La Belle et la Bête et le Sultan dans Aladdin sont tous deux bêtes et Le fou est un faire-valoir de Gaston.
La grossophobie n’est pas le seul problème de représentation, seul l’hétérosexualité est représenté.
Disney doit devenir plus inclusif, et mettre en avant tout le monde, tous les genres, toutes les tailles, tous les poids, toutes les sexualités. Tout d’abord, par principe d’inclusivité mais surtout pour que les enfants apprennent dès le plus jeune âge que l’univers est varié et que c’est normal et génial d’être différent, que la différence est une force.
