La deuxième saison de la série Bridgerton, sorti la semaine dernière, nous retrace la vie amoureuse et sociale d’Anthony, frère de Daphnée Bridgerton, personnage principal de la première saison. La série, inspirée des livres à succès de Julia Quinn, « Les Chroniques des Bridgerton » nous plonge dans l’univers du début du 19eme siècle, au sein de la famille Bridgerton. Livre par livre, on y retrouve l’histoire de chacun des enfants de la famille.
Se déroulant en Angleterre en 1813, les romans sont la représentation quasi parfaite de la mode de l’époque. Cependant, la série elle, se permets des libertés. En effet, après quelques recherches, on observe que les tenues de nos personnages préférés, ne sont pas toujours fidèles à la mode de cette époque de royauté. Elles sont très souvent modernisées afin de plaire aux spectateurs de notre époque.
En effet, si l’on s’attarde sur certains détails, comme les chemises du Duc de Hastings (notre nouvel amoureux, Simon), on remarque que leurs couleurs ne correspondent pas à ce que les hommes portaient à cette époque. En effet, ceux-ci abordaient toujours des linges blancs, synonyme de propreté à l’époque, contrairement à Simon qui lui, en porte des noirs. La costumière de la première saison, Ellen Mirojnick, explique que les pièces traduisent parfois des caractéristiques des personnages, ici Simon est opposé grâce à sa garde-robe à la douceur de sa future femme, Daphnée, et ne sont alors pas exactes à la réalité.
Bien d’autres détails perturbent les historiens dans la série, comme les coupes de certaines robes, ou les perruques de certains personnages. Cependant, on excuse la costumière, quand on sait que ces détails sont des choix artistiques.
On se demande alors, si les costumes d’époques et leurs exactitudes ont une réelle importance pour le spectateur. A la vue du succès de la série, les fans n’ont pas été dérangé par ces petits défauts. Que ce soit un manque de connaissances de pièces de l’époque, ou juste une appréciation de leur modernisation, la série plait à tous !
