Lors des années 50/60, les enfants du baby-boom deviennent adolescents. Ces derniers ont des pratiques culturelles qui leur sont propres, c’est une génération en rupture avec les parents. Le monde de l’industrie tourne désormais autour des jeunes, la musique en vogue est le rock (The Beatles, The Rolling Stones) , l’idole est Twiggy, la femme enfant, nouveau style vestimentaire (notamment les mini-jupes). Le monde fait face au développement d’une culture juvénile. Il y a une réelle volonté de séduire la jeunesse, le prêt-à-porter est alors lancé. Les créateurs ont le choix entre créer une ligne de prêt-à-porter ou risquer de couler, de nouveaux noms apparaissent.
La montée juvénile occupe de plus en plus de place et Hollywood s’empara bien évidemment du sujet. La fureur de vivre, film le plus célèbre du cinéaste Nicholas Ray, est le premier film mettant en vedette les adolescents. Les personnages principaux, Judy, Jim et John sont tous trois adolescents et souffrent de problèmes familiaux. Ces trois acolytes que tout semblait séparer dans les premiers instants du film vont partager amour et amitié (on vous spoil pas cette fois-ci, prenez le temps de regarder ce film iconique)
Pourquoi on vous parle de ce film aujourd’hui ? La tenue de Jim Stark, joué par James Dean, est devenue iconique, le fameux jean + t-shirt blanc + bomber rouge portés depuis ce film jusqu’à aujourd’hui (même si aujourd’hui, on voit moins de bombers)
Les adolescents de l’époque considéraient Jim Stark (et aussi, James Dean en lui-même) comme un grand frère, un modèle. Ses tenues sont automatiquement devenues source d’inspirations.
Pourquoi a-t-elle eu tant d’ampleur ? Le prêt-à-porter a fortement aidé cette tenue à se démocratiser. En effet, le vêtement est désormais démocratisé, une plus grande partie de la population peut désormais acheter par envie et non plus par besoin. Il est donc beaucoup plus simple de copier les looks des stars de cinéma.
